Dans un état sain, le sperme d'un homme capable de féconder doit contenir 20 millions de spermatozoïdes (minimum). Dans ces conditions, la probabilité de conception est optimale. Si la concentration du biomatériau commence à diminuer, on peut parler d'anomalies pathologiques et, par conséquent, de la nécessité d'une injection intracytoplasmique (ci-après dénommée ICSI). C'est le nom donné à la procédure d'introduction d'un spermatozoïde dans le cytoplasme de l'ovule lors des programmes de FIV et de maternité de substitution. À l'heure actuelle, l'efficacité de cette méthode peut atteindre 100 % : une grossesse peut être obtenue même en cas d'infertilité grave, lorsque la conception naturelle n'est pas possible.
INDICATIONS POUR L'ICSI
- Concentration et motilité réduites des spermatozoïdes ;
- Utilisation de spermatozoïdes après cryoconservation ;
- Utilisation de spermatozoïdes obtenus par chirurgie ;
- La présence d'un nombre élevé de cellules présentant des anomalies ;
- La présence d'anticorps anti-spermatozoïdes (ASAT) dans l'éjaculat ;
- Une liste de services complémentaires (services d'information, services de traduction, infirmière, baby-sitter, psychologue) ;
- l'échec de programmes de FIV ou de maternité de substitution dans le passé.
Un facteur féminin peut également être considéré comme une indication pour l'ICSI : faible taux de fécondation des ovocytes, réaction immunologique du corps de la femme au sperme de l'homme, infertilité dont la pathogénie n'est pas claire, etc.
COMMENT FONCTIONNE LA PROCÉDURE ?
Première étape. Dans le cadre de la préparation à l'ICSI, le couple subit un examen. La femme se voit proposer un examen par un gynécologue, une échographie, une analyse de sang pour détecter les MST, le taux d'hormones sexuelles et la présence d'anticorps contre les infections. L'homme se voit proposer un spermogramme, un test MAR et un frottis urétral. Les deux partenaires doivent subir un test de dépistage des maladies génétiques.
Deuxième étape. L'étape suivante est le prélèvement et la purification des ovules (par ponction sous anesthésie de sédation). La femme subit d'abord un traitement hormonal. L'ovocyte (un ou plusieurs) est placé dans une coupelle spécifique contenant un milieu de culture qui simule le milieu interne de l'organisme.
Troisième étape. C'est le moment où les spermatozoïdes sont préparés pour la fécondation. L'homme prélève du liquide séminal. Celui-ci est ensuite traité, placé sous un microscope, les cellules les plus saines et les plus viables sont sélectionnées.
Quatrième étape. Au cours de la dernière étape, la fécondation a lieu par ICSI. L'ovocyte est fixé, sa membrane est percée avec une micro-aiguille et les spermatozoïdes sont injectés dans le cytoplasme. Le matériel biologique est placé dans un milieu où se produit la division cellulaire, et le processus de formation de l'embryon commence. Après 16 à 20 heures, on saura si la procédure a été efficace ou non. Si la fécondation est établie, l'embryon se développe pendant 5-6 jours et est transféré dans l'utérus.
En quoi la méthode ICSI diffère-t-elle de la méthode PICSI ?
Lors de l'ICSI, un embryologiste sélectionne lui-même les spermatozoïdes en fonction de leur apparence physique. La méthode PICSI est utilisée lorsqu'il est impossible d'évaluer le potentiel des cellules au premier coup d'œil. Pour ce faire, le médecin procède à une analyse moléculaire. Les spermatozoïdes sont extraits du liquide séminal et placés dans une coupelle stérile, après quoi de l'acide hyaluronique est ajouté. Les cellules saines commencent à interagir avec la substance, ce qui indique leur grande fertilité.
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